Traitements épaule

Acromioplastie, ténotomie

Le Traitement

Le traitement médical bien conduit permet souvent de traiter la tendinopathie.

  • Repos avec arrêt de l’activité responsable de la tendinopathie
  • Prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoire en l’absence de contre-indication. Une infiltration sous échographie peut être réalisé
  • Prise en charge par un kinésithérapeute afin que l’épaule soit souple

En cas d’échec, un traitement chirurgical peut être proposé si l’épaule est souple.

Il est constitué d’une acromioplastie qui consiste à « raboté » l’acromion pour éliminer le bec de perroquet (ostéophyte). Une ablation de de la bourse inflammatoire (bursectomie), plus ou moins une tenotomie / ténodèse de la portion intra-articulaire du biceps.

Les tendons de la coiffe des rotateurs ont ainsi plus de place pour passer sous l’os acromial

Cette chirurgie se pratique sous arthroscopie (grâce à des petites incisions, et une caméra dans l’épaule)

L’anesthésie

Elle est double, à la fois générale et loco-régional (bloc inter-scalénique) pour endormir le bras. Cette double anesthésie permet d’utiliser moins de produit anesthésiants et vous empêchera de souffrir pendant plusieurs heures après la chirurgie. Une consultation avec un médecin anesthésique est obligatoire avant la chirurgie.

L’hospitalisation

En l’absence de contre-indication, cette chirurgie se déroule en ambulatoire (sur la journée).

La convalescence

Après l’intervention, l’épaule est immobilisé dans une écharpe contre écharpe à but antalgique pendant une dizaine de jours. On peut réaliser les gestes de la vie de tous les jours (manger, se doucher…). Les mouvements en force et répétitifs sont interdits.

La kinésithérapie

La kinésithérapie est très importante. Un protocole vous sera remis à la sortie avec des exercices d’auto-rééducations à réaliser de manière pluriquotidiens. La kinésithérapie sera débutée précocement 2 à 3 jours après votre intervention. Pour retrouver la souplesse, puis la force de l’épaule, il faut souvent un à trois mois de kinésithérapie bien conduite.

chirurgie du genou, vue de loin.

Suture de la coiffe des rotateurs

Le traitement

En cas de demande fonctionnelle élevée un traitement chirurgical est nécessaire. Le traitement médical avec des antalgiques et de la kinésithérapie permet au patient d’avoir une épaule souple (condition obligatoire pour la chirurgie) et de le préparer à la chirurgie.

Une petite lésion est toujours plus facile à traiter qu’une rupture importante et rétractée. Le but de la chirurgie est de remettre le tendon à sa place pour qu’il cicatrise. En cas de rupture ancienne ou de mauvaise qualité le tendon peut ne plus être réparable et le traitement devient palliatif. Il faut donc un diagnostic et une prise en charge précoce de ces lésions pour éviter cette situation

La réparation s’effectue sous arthroscopie (grâce à des petites incisions et une caméra dans l’épaule), elle permet de réinséré les tendons dans l’os grâce à des ancres résorbables et des fils. Il faut après qu’il cicatrise en bonne position.

L’anesthésie

Elle est double, à la fois générale et loco-régional (bloc inter-scalénique) pour endormir le bras. Cette double anesthésie permet d’utiliser moins de produit anesthésiants et vous empêchera de souffrir pendant plusieurs heures après la chirurgie. Une consultation avec un médecin anesthésique est obligatoire avant la chirurgie.

L’hospitalisation

En l’absence de contre-indication, cette chirurgie se déroule en ambulatoire (sur la journée).

La convalescence

Après l’intervention, l’épaule est immobilisée dans une écharpe contre écharpe pour une durée de 4 à 6 en fonction des lésions et donc de la réparation. En l’absence de contre-indication, on peut réaliser les gestes de la vie de tous les jours (manger, se doucher…). Les mouvements en force et répétitifs sont interdits.

La kinésithérapie

La kinésithérapie est très importante. Un protocole vous sera remis à la sortie avec des exercices d’auto-rééducations à réaliser de manière pluriquotidiens. La kinésithérapie sera débutée précocement 2 à 3 jours après votre intervention. La rééducation est longue. En moyenne il faut trois mois pour retrouver une épaule souple, six mois pour pouvoir forcer de nouveau, et un an pour retrouver une épaule complètement normale.

Exérèse calcification

Le traitement

Le traitement médical est toujours privilégié en premier

  • Repos avec arrêt de l’activité responsable de la tendinopathie
  • Prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoire en l’absence de contre-indication. Une infiltration sous échographie peut être réalisé
  • Prise en charge par un kinésithérapeute afin que l’épaule soit souple

En cas d’échec, un traitement chirurgical peut être proposé si l’épaule est souple. On réalise alors sous arthroscopie (grâce à  des petites incision et une caméra dans l’épaule), une ablation de la calcification, plus ou moins associé à une acromioplastie si nécessaire.

L’anesthésie

Elle est double, à la fois générale et loco-régional (bloc inter-scalénique) pour endormir le bras. Cette double anesthésie permet d’utiliser moins de produit anesthésiants et vous empêchera de souffrir pendant plusieurs heures après la chirurgie. Une consultation avec un médecin anesthésique est obligatoire avant la chirurgie.

L’hospitalisation

En l’absence de contre-indication, cette chirurgie se déroule en ambulatoire (sur la journée).

La convalescence

Après l’intervention, l’épaule est immobilisé dans une écharpe contre écharpe à but antalgique pendant une dizaine de jours. On peut réaliser les gestes de la vie de tous les jours (manger, se doucher…). Les mouvements en force et répétitifs sont interdits.

La kinésithérapie

La kinésithérapie est très importante. Un protocole vous sera remis à la sortie avec des exercices d’auto-rééducations à réaliser de manière pluriquotidiens. La kinésithérapie sera débutée précocement 2 à 3 jours après votre intervention. Pour retrouver la souplesse, puis la force de l’épaule, il faut souvent un à trois mois de kinésithérapie bien conduite.

Chirurgie de stabilisation Bankart/butée

Le traitement

En cas d’instabilité de l’épaule est nécessaire. En effet à court terme, à chaque luxation il existe un risque d’atteinte vasculo-nerveuse, à long terme, il va se développer une  arthrose juvénile.

Il existe deux techniques, soit un geste capsulo-ligamentaire, c’est le Bankart. Soit un geste un transfert osseux, c’est la butée de Latarjet-Walch. Les indications de ces techniques sont bien codifiées. Le choix de la technique sera pris lors de la consultation avec le chirurgien.

Le Bankart se déroule sous arthroscopie (avec les petites incisions et la camera dans l’épaule). Une retension capsulo-ligamentaire est réalisée après un bilan articulaire

L’intervention de Latarjet-Walch consiste à prélever la coracoïde avec le tendon conjoint et à le fixer sur la partie antéro-inférieure de la glène par une ou deux vis. Un geste plastie capsulaire est associé.

L’anesthésie

Elle est double, à la fois générale et loco-régional (bloc inter-scalénique) pour endormir le bras. Cette double anesthésie permet d’utiliser moins de produit anesthésiants et vous empêchera de souffrir pendant plusieurs heures après la chirurgie. Une consultation avec un médecin anesthésique est obligatoire avant la chirurgie. 

L’hospitalisation

Dans la majorité des cas, cette chirurgie se déroule dans le cadre d’une chirurgie ambulatoire ou au cours d’une courte hospitalisation de un jour.

La convalescence

Après l’intervention l’épaule est immobilisée dans une écharpe contre écharpe pendant 4 semaines. Elle peut être retiré pour faire ses exercices d’auto-rééducation ou sous se doucher. Le sport peut être repris à 3 mois, 6 mois pour les sports à risque (sports de contact ou de lancer).

La kinésithérapie

La kinésithérapie est très importante. Un protocole vous sera remis à la sortie de la clinique. Il faut souvent compter un mois pour retrouver une épaule souple et trois mois avant de pouvoir forcer dessus

Les Prothèses d’épaule

Le traitement

Le premier temps, est toujours le traitement médical, il associe :

  • Une économie articulaire
  • Prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoire en l’absence de contre-indication. Une infiltration sous échographie peut être réalisé
  • Prise en charge par un kinésithérapeute afin que l’épaule soit souple

En cas d’échec, (ie douleurs persistantes, demande fonctionnelle importante), une chirurgie d’arthroplastie (prothèse) peut-être proposé. Le but de l’intervention est de remplacé les deux surfaces articulaires. L’objectif principal est de vous redonner une épaule non douloureuse avec des mobilités vous permettant de vivre normalement.

Il existe deux types de prothèses les prothèses anatomiques et les prothèses inversées.

La prothèse d’épaule anatomique est indiqué chez le patient jeune (< 75 ans), avec des tendons de la coiffe des rotateurs fonctionnels. Elle reproduit l’anatomie normale de l’épaule.

La prothèse d’épaule inversée est indiquée chez les patients de plus de 75 ans, ou lorsque les tendons de la coiffe ne sont rompus ou de mauvaise qualité.

L’anesthésie

Elle est double, à la fois générale et loco-régional (bloc inter-scalénique) pour endormir le bras. Cette double anesthésie permet d’utiliser moins de produit anesthésiants et vous empêchera de souffrir pendant plusieurs heures après la chirurgie. Une consultation avec un médecin anesthésique est obligatoire avant la chirurgie.

L’hospitalisation 

Dans la majorité des cas, une hospitalisation de quelques jours est nécessaire.

La convalescence

Après l’intervention, l’épaule est immobilisée pendant 3-4 semaines dans une écharpe contre écharpe. Cette écharpe peut être enlevé pour les gestes simples de la vie et les gestes d’auto-rééducation.

La kinésithérapie

La kinésithérapie est très importante. Un protocole vous sera remis à la sortie de la clinique. Il faut souvent compter un mois pour retrouver une épaule souple et trois mois avant de pouvoir forcer dessus. Le résultat final est obtenu à un an post opératoire.